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 Appel du 18 juin de la ffmc

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momo
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momo


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Appel du 18 juin de la ffmc Empty
MessageSujet: Appel du 18 juin de la ffmc   Appel du 18 juin de la ffmc Icon_minitimeMer 16 Juin - 18:09

1
DOSSIER DE PRESSE
APPEL A LA RESISTANCE LANCE PAR LA FFMC
LE 18 JUIN 2010
2
SOMMAIRE
 MOBILISATION DES DEUX-ROUES MOTORISES POUR DEFENDRE
LEUR DROIT A LA SECURITE
 POUR LA LEGALISATION DE LA CIRCULATION INTER-FILES
 CONTRE LE CONTROLE TECHNIQUE DES DEUX-ROUES MOTORISES
 POUR DES ALLEGEMENTS FISCAUX SUR LES EQUIPEMENTS DE SECURITE
 DES MOYENS POUR LA PREVENTION ET LA FORMATION
 LISTE DES RASSEMBLEMENTS
 REVUE DE PRESSE
 ANNEXES : LA FFMC, QUI SOMMES-NOUS ?
3
MOBILISATION DES DEUX-ROUES MOTORISES POUR DEFENDRE
LEUR DROIT A LA SECURITE
La FFMC appelle Motards, Scootéristes et Cyclomotoristes à montrer leur attachement
à leur sécurité et au partage de la route.
Depuis un an, la Fédération Française des Motards en Colère est engagée dans une vaste
concertation pour l’amélioration de la sécurité routière des deux-roues motorisés (2RM) à
l’initiative de la DSCR (Direction de la Sécurité et de la Circulation Routière).
Avec l’élaboration d’un rapport d’étape (lire le blog1 et le rapport d’étape2 ) sur les points qui
faisaient consensus, la FFMC, en vertu de son expertise, estime avoir fait progresser le sujet
dans l’intérêt des motards et plus généralement de l’ensemble des usagers de la route.
Hélas, la réunion du Comité Interministériel de la Sécurité Routière du 18 février 2010, faisant
fi de l’essentiel des recommandations issues de cette concertation a préféré s’en tenir à des
recettes simplistes et plus couteuses pour les usagers : encore plus de radars, et contrôle
technique obligatoire sur les cyclomoteurs.
Pourtant, les facteurs d’accidents des cyclomoteurs sont pour l’essentiel des facteurs
humains, liés à des questions de comportements et/ou de manque de formation.
C’est pourquoi, à l’occasion de la prochaine réunion plénière de la Concertation sur le 2RM, la
FFMC invite l’ensemble des motards, scootéristes et cyclomotoristes à un pique-nique géant
(et sans alcool) sur les marches de l’Arche de la Défense le mercredi 16 juin entre 12h
et 14h, afin de marquer leur attachement à des mesures réellement efficaces et proactives
pour la Sécurité Routière et dire non aux mesures inefficaces décidées sans concertation avec
les principaux intéressés.
Deux jours plus tard, à l’initiative de nombreuses antennes départementales de la FFMC, et
pour répondre à son « appel du 18 juin à la résistance motarde »3 , des rassemblements
auront lieu le 18 juin devant les Préfectures pour démontrer une nouvelle fois la
détermination des motards soucieux de prendre en main leur propre sécurité et de résister aux
décisions unilatérales du gouvernement :
- Oui à la légalisation de la circulation inter-files ;
- Non au contrôle technique pour les cyclos ;
- Oui aux allègements fiscaux sur les équipements de sécurité ;
- Des moyens pour la prévention et la formation, pas pour la
répression.
Sans prise en compte de ses demandes, la FFMC poursuivra
localement et nationalement ces actions et maintiendra son appel à
la résistance : les 2RM ne sont pas un problème, ils sont une
solution !
1 http://blogs.motomag.com/concertation2RM/
2 http://www.ffmc.asso.fr/IMG/pdf/Projet de rapport d%27etape concertation 2RM - 2010-01-07.pdf
3 http://www.ffmc.asso.fr/spip.php?article1891
4
POUR LA LEGALISATION DE LA CIRCULATION INTER-FILES
I. Marre du double langage des pouvoirs publics
Après les déclarations de Madame Merli dans les colonnes du
Parisien du 30 novembre 2009 annonçant une probable
expérimentation de la circulation inter-files, la préfecture de Police
de Paris a rappelé, lors d’une séance plénière du 11 janvier dernier,
son opposition et a annoncé un renforcement des verbalisations.
Cette volte-face n’est pas la première à mettre au crédit des
pouvoirs publics.
A trois reprises ces dix dernières années, le ministère des
Transports a feint d’être favorable à la légalisation de la
circulation inter-files pour, finalement, reculer au dernier
moment.
En 1999 déjà, un projet de décret n’attendait plus que la signature
de Jean-Claude Gayssot (alors ministre des transports), pour entrer
en vigueur. Il autorisait les motocyclistes à circuler à vitesse réduite
entre les deux voies les plus à gauche, uniquement sur les routes
comportant deux voies et plus affectées à un même sens de
circulation, et lorsque les véhicules étaient arrêtés ou circulaient à
l’allure du pas.
Cinq ans plus tard, la FFMC était, de nouveau, invitée à débattre du
sujet à l’occasion d’une table ronde organisée par la DSCR.
Plus récemment, en 2006, alors que la circulation entre les files
s’apprêtait à être officiellement reconnue à Paris dans une charte du
« bon usage du 2RM », la Préfecture de Police, sur instruction du
ministre, a finalement refusé de la signer, coupant court à des mois
de négociations.
Cet atermoiement des pouvoirs publics est d’autant plus
inacceptable qu’il s’accompagne, depuis 2005, de campagnes
de verbalisations aussi injustes qu’abusives !
II. Marre de la répression abusive
La répression sévit surtout en région parisienne tant sur le périphérique que sur les grands
axes autoroutiers qui ceinturent Paris. Dans le premier cas, les forces de l’ordre se contentent
de relever la plaque d’immatriculation des véhicules qui circulent entre les files, alors que,
dans le second, ils les interceptent après avoir réservé une voie pour le « comité d’accueil ».
La circulation entre les files n’étant pas interdite en tant que telle par le code de la
route, les représentants de l’ordre la sanctionnent au travers de différentes
qualifications, multipliant ainsi les PV.
L’infraction la plus couramment retenue reste le dépassement par la droite (article R414-6 du
code de la route : 135€ + 3 points).
5
S’y ajoutent le plus souvent un non respect des distances de sécurité (art R412-12 : 135€ + 3
points), un dépassement sans se porter suffisamment à gauche du véhicule dépassé (art
R414-4 : 135€ + 3 points), un changement de files non motivé par un changement de direction
(R412-24 : 35€) ou encore une vitesse excessive eu égard aux circonstances (art 413-17 :
135€).
Rares sont les motards qui repartent avec moins de trois PV, pour un total d’au moins
6 points retirés de leur permis de conduire et une amende qui avoisine rapidement les
300 € !
Tout cela au mépris du code de la route qui dispose que seul « le conducteur d’un véhicule est
responsable pénalement des infractions commises par lui dans la conduite dudit véhicule »
(article L121-1). Si des dérogations à ce principe existent en matière de stationnement ou de
respect des vitesses réglementaires, le dépassement par la droite, la vitesse excessive ou le
changement de file injustifié ne figurent pas au nombre de celles-ci. Impossible donc, en
théorie, de poursuivre le propriétaire s’il n’a pas été identifié comme étant également
conducteur. En théorie seulement… puisque, dans la pratique, les motards devront contester
et demander à passer devant un juge pour se faire entendre.
Face aux déclarations d’agents assermentés, il leur est
quasiment impossible de se défendre.
Pour les y aider, la FFMC dispose d’un réseau d’avocats qui
ont d’ores et déjà obtenu des décisions de justice favorables.
Mais ces procédures sont encore trop rarement mises en
oeuvre. La machine judiciaire fait peur aux citoyens et le
système est aujourd’hui fait pour décourager les plus motivés
à défendre leurs droits.
III. Marre de l’absence d’indemnisation en cas d’accident
De la volonté et un bon avocat, il en faudra aussi à ceux qui ont été victimes d’un accident
dans ces conditions particulières de circulation. Les assureurs prétextent l’illégalité de la
circulation inter-files pour réduire le droit à indemnisation du motard, bien que le fait
générateur de l’accident relève le plus souvent d’un changement de direction inopiné de
l’automobiliste.
Et si la pratique de la « remontée de files » est souvent qualifiée d’accidentogène, les chiffres
de la Préfecture de Police de Paris tempèrent tout alarmisme. En 2008, on ne déplorait qu’un
accident mortel en 2RM sur le boulevard périphérique (l’accident ne s’est d’ailleurs pas produit
lors d’une remontée de files) pour un trafic annuel de 500 millions de véhicules et constatait
que 11% des accidents étaient dus à ce que la préfecture appelle des « changements de file
irréguliers ». Selon l’Assurance Mutuelle des Motards, seuls 6% des accidents se produisent
lors d’une remontée de files.
Bien sûr, un mort et des centaines de blessés, c’est toujours trop. Mais cela justifie-t-il
l’interdiction pure et simple d’une pratique qui présente pourtant de nombreux avantages et
l’éradication, à terme, d’un moyen de transport indispensable ?
Evidemment non…
6
IV. Pour l’élaboration d’un code de bonne conduite
Pour la FFMC, l’éveil des consciences passe obligatoirement par une meilleure information
des usagers sur les spécificités de chacun. Mieux se comprendre pour mieux partager la
route, voilà, en résumé, le message de la FFMC pour améliorer la sécurité routière.
C’est dans cet esprit que notre Fédération propose que la circulation entre les files soit
réglementée et enseignée dans les écoles de conduite. L’idée serait, à l’instar de ce qui se fait
aux Pays-Bas, d’élaborer un « code de bonne conduite » qui dispenserait à chaque catégorie
d’usagers, les bonnes attitudes à adopter.
Des initiatives similaires ont déjà fait leur preuve chez nos voisins européens.
Aux Pays-Bas, les motards ont négocié un « code de bonne conduite » avec les
pouvoirs publics. La remontée de files n’y est donc plus explicitement interdite depuis
1991.
Achilles Damen, président de la Commission mobilité, transports, sécurité routière et affaires
publiques de la Fédération internationale de motocyclisme (FIM), membre de l’organisation de
motards hollandais KNMV et procureur de la Reine aux Pays-Bas justifie cette démarche par
l’utilité de la pratique : « si les motards peuvent remonter une file, ils contribuent à la
raccourcir ». « De plus, la plupart des motos ne sont pas construites pour rester à l’arrêt avec
le moteur en marche. C’est fatigant pour le pilote et cela pose des problèmes pour la moto
(refroidissement au ralenti). Enfin, les motos n’ayant pas de structure déformable
(carrosserie), le fait de rester à l’arrêt dans la file en tant que dernier véhicule devrait toujours
être évité ». (Propos recueillis par Moto-net dans un article du 30 avril 2004).
En Belgique et en Autriche, la circulation des motocyclistes entre les files de voitures
est officiellement autorisée et ça marche !
7
CONTRE LE CONTROLE TECHNIQUE DES DEUX-ROUES MOTORISES
I. Un faux remède au problème de débridage et d’accidentalité
Le gouvernement a décidé la mise en place prochaine d’un contrôle technique obligatoire
biennal pour tous les cyclomoteurs. La Délégation Interministérielle à la Sécurité et à la
Circulation Routières (DSCR) justifie cette mesure au nom de la lutte contre les pratiques de
débridage courantes dans cette catégorie de véhicules essentiellement utilisée par de jeunes
conducteurs…
La DSCR aimerait faire croire à l’opinion publique, sensibilisée aux risques routiers
chez les adolescents et les jeunes adultes, que le contrôle technique sera une mesure
efficace pour endiguer les accidents de circulation…
Il se trouve justement que la DSCR a convié la Fédération Française des Motards en Colère
(FFMC) à débattre des questions de sécurité de circulation des deux-roues motorisés (2RM)
dans le cadre d’une concertation engagée depuis juin 2009. Cette concertation est censée
réfléchir à l’infléchissement de l’accidentalité spécifique aux 2RM sur la base des mesures
proposées par le « Rapport Guyot », lequel estime que « ce n’est pas le contrôle
technique qui fera sensiblement baisser le débridage ».
Pour sa part, forte de son expérience de 30 ans dans ce domaine, la FFMC a exprimé d’autres
propositions fondées sur un renforcement de la formation à la Sécurité Routière en milieu
scolaire, l’amélioration des conditions d’apprentissage à la conduite et la responsabilisation
des conducteurs et de leurs parents. La FFMC a également démontré, études d’accidentologie
à l’appui, que les principales causes d’accidents des 2RM sont d’origine comportementales et
très minoritairement imputables à l’état des véhicules impliqués dans des sinistres (*).
II. Une annonce faite en marge et au mépris de la concertation
Hélas, faisant fi de nos avis et au mépris des discussions engagées, le Conseil Interministériel
de la Sécurité Routière a choisi d’imposer le contrôle technique des cyclomoteurs alors que
ce point n’a même pas fait l’objet de débats dans le cadre de la concertation à laquelle
les pouvoirs publics prétendent nous associer…
…et les préparatifs engagés dans le réseau professionnel des centres de contrôles automobile
indiquent sans équivoque que le CT des cyclos est le préambule à un contrôle technique
bientôt étendu à l’ensemble des 2RM.
Plus de détails sur le site :
controle-technique.motardsencolere.com/
* selon l'étude européenne MAIDS, seule étude d’importance et récente sur l'accidentologie moto en Europe,
seuls 0,7% des accidents sont liés à un élément technique (http://www.maids-study.eu)
8
POUR DES ALLEGEMENTS FISCAUX SUR LES EQUIPEMENTS DE SECURITE
Ne bénéficiant pas de la protection d’une carrosserie, les utilisateurs de deux-roues motorisés
doivent porter une grande attention à leur équipement.
Si seul le port du casque est obligatoire, mieux vaut ne pas s’en tenir aux prescriptions du
code de la route et adopter un équipement plus complet, composé a minima, été comme hiver,
d’un blouson, d’une protection dorsale, de gants et de bottes renforcés (qui font d’ailleurs
l’objet d’une norme européenne).
Emprunté au secteur automobile, l’airbag fait également son apparition, soit directement sur le
véhicule, soit intégré à une veste. Son utilisation demeure toutefois encore confidentielle.
Quoiqu’il en soit, de façon générale, les équipementiers ont réalisé d’énormes progrès pour
offrir aux motards des vêtements alliant efficacité, confort et esthétique afin que chacun trouve
son bonheur.
Malheureusement, tous ces produits représentent encore une dépense pesante dans le
budget du motard.
A titre d’exemple, un casque coûte entre 100 et 700 euros.
Un blouson de bonne facture s’échange contre environ 350 euros.
Il faudra y ajouter encore plus de 50 euros pour une bonne paire de gants et 200 euros pour
une paire de bottes.
D’après une étude réalisée par l’Assurance Mutuelle des Motards, « si le blouson ou la veste
sont très régulièrement portés à moto (70 % systématiquement et 86 % régulièrement), ce
sont les gants que l’on néglige le moins, avec plus de 86 % des conducteurs de moto les
enfilant avant chaque sortie. Plus inquiétant par contre, les motards ne pensent pas à protéger
le bas du corps ni le dos. Exit donc les pantalons renforcés, les bottes, bottines ou chaussures
renforcées, et totalement oubliée la dorsale homologuée... 15 % d’entre eux seulement sont
sensibles à la protection des jambes et des pieds. »
Baisser la fiscalité sur ces produits de première nécessité permettra aux usagers de
deux-roues motorisés de mieux se protéger en cas d’accident et d’éviter parfois de
graves blessures.
C’est dans ce sens que le député de l’Eure, Jean-Pierre Nicolas, a déposé le 20 mai dernier
une proposition de loi4 pour, notamment, appliquer aux équipements protecteurs un taux réduit
de TVA à 5,5%.
Comme le constate Monsieur Nicolas « rouler bien équipé, c’est rouler mieux protégé et
c’est surtout s’éviter bien des déboires. »
En alternative au taux de TVA réduit, la FFMC propose l’octroi d’un crédit d’impôt qui
permettrait aux usagers de deux-roues motorisés de déduire de leur impôt sur le revenu
certaines dépenses exposées pour leur sécurité. Les ménages non imposés pourraient
également en profiter puisque le montant du crédit d’impôt non imputé pourra leur être
remboursé.
4 Proposition de loi n°2527 visant à renforcer la prot ection et la sécurité des utilisateurs de deux-roues motorisés
9
DES MOYENS POUR LA PREVENTION ET LA FORMATION ET NON POUR LA REPRESSION !
I. Pour une meilleure formation de tous les usagers de la route
Convaincue que l’éducation et la formation sont des vecteurs essentiels pour une efficace
politique de sécurité routière, la FFMC a créé, dès 1983, l’association pour la formation des
motards (AFDM) qui dispense, d’une part, des stages de perfectionnement à la conduite
moto et des formations pour la conduite des motocyclettes légères (125 cm3), et
recommande, d’autre part, des écoles de conduites pour la qualité de leur enseignement.
Depuis 2006, la Fédé forme également ses militants pour intervenir auprès des jeunes
conducteurs de cyclomoteurs dans les collèges. Elle vient d’ailleurs d’obtenir, pour cette
activité, l’agrément du ministère de l’Eduction nationale.
Mais la formation des seuls conducteurs de deux-roues motorisés (2RM) ne suffit pas.
Aujourd’hui, toutes les études menées sur leur accidentalité conduisent au même diagnostic :
dans plus de 50 % des cas d’accidents analysés, ceux impliquant un 2RM sont causés par la
faute d’un véhicule adverse et dans 70 %, le tiers mis en cause reconnaît ne pas avoir vu le
motard. Ces données sont confirmées par le Rapport Guyot qui pose comme un problème
majeur le manque de détectabilité des 2RM dans le trafic routier, un diagnostic également
partagé par les chercheurs de l’Inrets5.
La FFMC estime donc primordial de renforcer la formation de TOUS les usagers, quel que
soit le véhicule appréhendé. Ainsi, les candidats au permis B devraient être davantage
formés à la cohabitation avec les 2RM, par exemple en intégrant dans le cursus de
formation une séance de roulage en passager à moto.
5 Institut National de Recherche sur les Transports et leur Sécurité.
10
II. Plus de moyens pour la prévention
Améliorer le comportement des conducteurs passe par des campagnes de sensibilisation et
de prévention développées de manière permanente envers les usagers de la route, avec
l’intervention des différents acteurs concernés : Etat, collectivités territoriales, assureurs,
associations,…
Le véritable changement de comportement ne se décrète pas. Le conducteur redoute
certes la sanction en cas de non-respect du code de la route, mais cela n’en fait pas un
meilleur conducteur. La capacité des sanctions à modifier les comportements reste donc faible
et ne peut avoir qu’un effet de courte durée.
Les campagnes de sensibilisation doivent non seulement montrer les risques routiers, mais
aussi et surtout aider les usagers à améliorer leur comportement : partage de la route,
attention aux plus fragiles, respect des autres usagers, etc.
Car c’est très souvent le comportement des usagers qui est à l’origine de l’accident.
C’est pour développer ces notions de partage de la route et de tolérance que la FFMC a
développé la campagne « auto-moto, on s’engage on partage » et organise des relais calmos
depuis 1991 invitant les motards à faire une pause lors de leur trajet vers les grands
événements (24 heures du Mans, Bol d’Or, Superbike, Grand prix de France, etc.).
Mais bien loin des propositions faites par la FFMC, le gouvernement persiste à utiliser le
bâton plutôt que la carotte.
L’augmentation constante du nombre de radars et le durcissement des sanctions sont toujours
largement préférés à la formation et la prévention, qui restent les parents pauvres de la
sécurité routière.
Les grandes mesures annoncées lors du Comité Interministériel de la Sécurité Routière
(CISR) du 18 février 2010 et le projet de loi d’orientation et de programmation pour la
performance de la sécurité intérieure (LOPPSI) confirment que, malgré la concertation en
cours, les gens qui nous gouvernent n’ont toujours rien compris !
FFMC / département Date Horaire Action Contact
FFMC 01 tous les vendredis 18h30 Champ de foire à Bourg en Bresse. Tractage supermarchés, roulage escargot,
stationnement 1 place/ 1 moto Pascal Poupon 06 26 72 83 28
FFMC 04 18-juin 19h00 Pique-nique devant la préfecture de Digne-les-Bains Pascal Maturel 06 08 90 86 97
FFMC 06 18-juin 18h00
Rassemblement devant la préfecture de Nice pour remise de nos revendications
au préfet. Départ en cortège jusqu'à Cannes. Photo de famille des motards sur
les marches du palais des festivals
Jean Antoine
06 67 30 89 60
FFMC 10 18-juin 15H30 Rassemblement devant la prefecture de Troyes Dimitri ERRA
06 21 70 05 55
FFMC 12 18-juin 18h00 Rassemblement devant la Préfecture de Rodez Emmanuel Martinez
06 77 21 15 13
FFMC 13 18-juin 18h30 Sit-in devant la prefecture de Marseille Naîs Chauvin 06 60 90 57 37
18-juin 19h00 Préfecture de Caen
18-juin 19h00 Lisieux : rendez-vous au rond point du LECLERC pour un pique-nique motard
FFMC 16 19-juin 13h30 Manif à 13h30 Esplanade de Bourgine à Angoulême Damien Bechade
06 78 81 97 61
FFMC 17 18-juin 19h30 Pique-nique devant le conseil général à la Rochelle Jean-Marc Jucker
06 99 53 23 73
tous les vendredis 18h30 Rassemblement devant la préfecture de Dijon
19-juin 14h00 Parking du zénith à Dijon
FFMC 24 19-juin 14h à 16h Manifestation dans Périgueux et demande d'audience au Préfet Daniel JULLIOT
06 81 98 11 80
FFMC 25 18-juin 18h00 Rendez-vous sur le parking Géant Casino à Besançon et cortège de 11 km
jusqu'à la Préfecture.
Jean-Paul Baverel
06 61 88 75 22
FFMC 26-07 18-juin 18h00 Préfecture de la Drôme à Valence Regis Perrin
06 63 24 67 58
FFMC 26-07 18-juin 18h00 Préfecture de l'Ardéche à Privas Didier 06 77 04 91 63
18-juin 19h00 Pique-nique (sans alcool) devant la préfecture
19-juin 18h00 Parking de Carrefour Grand Nîmes opération une moto sur une place auto
FFMC 32 18-juin 18h30 Rassemblement devant la préfecture d'Auch. Tractage et opération de
communication
Nathanaël Gagnaire
0683 91 65 27
FFMC 33 18-juin 20h00 Pique-nique place de la victoire à Bordeaux puis rendez-vous devant la
préfecture à 21h 05 56 90 91 13
FFMC 34 18-juin 18h-21h Manif : départ des Arceaux (Montpellier) à 18h - Pique nique devant la préfecture 06 69 33 11 52 -
ffmc34@yahoo.fr
FFMC 35 19-juin 12h00 Pique-nique et dépose d'une couronne mortuaire en pneu lisse pour marquer la
fin de la liberté des motards sur l'esplanade Charles de Gaulle à Rennes Yves Salerno 0670 03 05 49
FFMC 42 18-juin 18h00 Place Carnot à Saint-Etienne - pique-nique devant la préfecture Michel Deboffles
06 74 63 17 32
FFMC 44 18-juin 19h00 Pique-nique festif devant la préfecture de Nantes Denis Chaimbault
06 63 81 67 34
FFMC 49 18-juin 18h00 Préfecture d'Angers pour un pique-nique Carine Nayet 06 32 43 50 34
FFMC 53 18-juin 18h00 Pique-nique devant la préfecture de la Mayenne à Laval Raphaël Revault
06.47.39.53.25
FFMC 54 18-juin 18h30 Sit-in devant la préfecture de Nancy Raphaël Bary 06 66 45 27 83
FFMC 59 18-juin 18h00 Circuit de Lezennes - cortège en costume d'époque Olivier Turpin
06 28 06 50 14
FFMC 62 18-juin 18h00 Rassemblement devant la préfecture d'Arras Philippe Warchol 06 07 22 84 50
FFMC 66 18-juin 18h00 Manif sit-in devant la préfecture de Perpignan Pégase (Isa) 06 22 98 32 88
FFMC 67 18-juin 18h Devant l’hôtel du Préfet, place Broglie à Strasbourg Pierre Ienna 06 86 08 23 15
FFMC 69 tous les vendredis 18h30 Rassemblement place Bellecour + vers 19h action "positive" de tractage et
d'information.
Julen Despierrres
06 71 66 26 18
FFMC 71 19-juin 15h00 Manif de Carrefour à la préfecture de Châlon Christian Allaume
06 85 56 90 67
FFMC 73 18-juin 12h Pique-nique devant la préfecture de Chambéry Norbert Cabrol 06.37.09.53.11
Circuit départemental des préfectures (150km environ) :
08 h 00 Station service Auchan Epagny.
09 h 30 Sous-préfecture de Saint Julien en Genevois.
12 h 00 Sous-préfecture de Thonon (Pique-nique sur place).
14 h 30 Sous-préfecture de Bonneville.
16 h 30 Préfecture d’Annecy.
FFMC 77 18-juin 19H00 Rendez-vous place St-Jean à Melun puis départ groupé vers la préfecture à
19H30
Philippe Guérin
06 80 5944 08
FFMC 79 18-juin 18h00
Place de la Breche à Niort. Le centre-ville étant réservé aux piétons, nous nous
rendrons à la préfecture à pied pour remettre notre cahier de revendications à
Madame la préfete.
Didier Michaud
06 88 84 05 37
FFMC 81 26-juin 10h30
Manif-Balade dans Albi suivie d'un pique-nique - Remise invitation au Préfet et
au Président du Conseil général pour assister à la journée "motard d'un jour" en
septembre.
Patrick Besson
06 48 20 71 00
18-juin 18h30 Préfecture de Toulon
25-juin 18h30 Place de la liberté à Toulon
FFMC 84 19-juin 14h Place des Platanes à Carpentras. Francis Cervellin
06 80 06 33 81
18-juin 18h Rendez-vous devanrt la prefecture de Limoges
19-juin 14h30 Rendez-vous à la Bastide pour un sit-in place Jourdan
FFMC 89 18-juin 17h30 Rendez-vous parking de la Noue à Auxerre.
Départ manif à 18h00
Franck Joly
06 85 64 28 53
FFMC 974 Ile de la
Réunion 18-juin 17h Manif devant la préfecture de St-Denis de la Réunion 06-92-17-31-14 ou
06-92-74-94-54
tous les vendredis Rassemblements Place de la Bastille à Paris
18-juin 12h15 Pique-nique place de la Bastille à Paris
FFMC nationale 16-juin 12h Sit-in sur les marches de la l'Arche de la Défense à l'occasion de la réunion
plénière des acteurs de la concertation nationale sur le deux-roues motorisé Eric Thiollier 06 70 09 55 16
Patrick Bidard
06 86 78 31 41
05 55 77 59 07
Jean-Marc Belotti
06 30 28 00 35
FFMC 87
FFMC 83
FFMCs d'Ile de
France (Paris Petite
Couronne, 78, 91,95)
06 20 50 02 28
FFMC 74 19-juin Claudie Cartier-Roubaud
06 30 51 93 49
FFMC 30
Actions FFMC 18 juin 2010
Richard Renault
FFMC 14 06 60 63 23 14
Frédéric Laborey
FFMC 21 06 73 86 67 41
12
REVUE DE PRESSE
13
Appel à la résistance publié dans l’Edito de Moto Magazine de juin 2010 (n°268)
14
ANNEXES
15
Qui sommes-nous ?
La FFMC
Forte de plusieurs milliers d’adhérents répartis sur plus de 79 départements, la
Fédération Française des Motards en Colère est reconnue dans le monde de la moto
grâce aux nombreuses actions menées depuis sa création et au sérieux des
propositions qu’elle formule depuis bientôt 30 ans.
L’article 3 de ses statuts montre que la FFMC est loin d’être une association
corporatiste et comment la moto et sa défense ont permis à des milliers d’hommes et
de femmes de se fédérer autour de valeurs progressistes.
C’est en 1980, au moment où pratiquer la moto était un moyen d’affirmer sa passion
pour la liberté et son attachement à la solidarité, une façon de se démarquer et
d’afficher son anticonformisme, que la Fédération Française des Motards en Colère
(F.F.M.C.) est née d’un combat collectif contre la politique particulièrement
motophobe des pouvoirs publics de l’époque.
Son objectif est de fédérer les usagers des deux et trois-roues motorisés (quelle que
soit sa cylindrée) autour des valeurs qui ont motivé sa création et continuent de
l’animer, telles la solidarité, l’égalité et la liberté, et ce dans un esprit responsable et
d’entraide.
Elle défend, sans corporatisme, leurs utilisateurs en tant qu’usagers de la route et en
tant que consommateurs et agit pour la sécurité et le partage de la route sur la base
du développement de l’information, de la prévention, et de la formation, afin de faire
prévaloir la connaissance et la prise de conscience plutôt que les mesures
répressives.
Elle préserve son indépendance vis à vis de tout pouvoir, et rassemble les
motards sans discrimination. Elle se prononce contre le racisme et tout ce qui
tendrait à instaurer des discriminations, que ce soit l’origine ethnique, le
niveau social, les choix politiques ou religieux, l’âge, le sexe ou les
préférences sexuelles. Elle fonde son action sur la responsabilisation et la
tolérance. Partie prenante du mouvement social, elle favorise l’intervention des
motards en tant que citoyens.
Enfin, la F.F.M.C. se reconnaît dans les principes de l’Economie sociale, qui place en
son centre les individus, le fonctionnement démocratique, et où le profit n’est pas une
finalité. Elle en soutient les fondements par ses actions et ses prises de position, que
ce soit dans les instances de la Fédération ou dans les structures qu’elle reconnaît
comme appartenant au mouvement F.F.M.C. ».
16
Les champs d’actions de la FFMC
· Les « manifs » sont la partie visible de l’activité du mouvement motard, elles
ont d’ailleurs inspiré le logo officiel de la FFMC. Ces manifs constituent un
appui essentiel pour démontrer au gouvernement et au grand public
l'importance des revendications et propositions de la FFMC.
· Les négociations avec les ministères et les élus et la participation à des
groupes de travail sur des sujets touchant à la pratique de la moto
(infrastructures, équipement, communication, ...) : moins apparentes dans
l’activité FFMC, elles sont un autre moyen d’initier décrets et lois ou d'influer
sur leur contenu.
· La collaboration avec les administrations centrales et les autorités
locales est mise en pratique par les FFMC départementales pour faire
prendre en compte au quotidien le risque moto dans l’aménagement urbain et
routier. Ces activités font l’objet périodiquement d’informations dans les média
régionaux.
· La formation et l’éducation des usagers des plus jeunes aux plus
anciens, afin de modifier les comportements pour un meilleur partage de la
route.
· L'opération Relais Motards Calmos, à l’initiative de la FFMC, est une grande
opération de solidarité et de sécurité sur les voies qui mènent aux grands
événements motards, tel le Bol d'Or ou les 24h du Mans.
Les commissions de travail de la FFMC
· La commission Stop Vol a créé une recommandation française des antivols
moto et contribué ainsi à moraliser ce marché. Depuis l’été 2000, une
convention lie l’AFNOR et la FFMC. Désormais les antivols portent
l’étiquette unanimement reconnue.
17
· La commission juridique travaille en permanence avec près de soixante
professionnels du droit. Elle permet à la FFMC d’être une association efficace
de défense des motards et de mener à bien les études nécessaires sur les
textes législatifs.
· La commission Education Routière de la Jeunesse et Deux-Roues
Motorisés (ERJ2RM) a pour vocation de contribuer à l’éducation de la
jeunesse à la sécurité routière, notamment autour du deux-roues motorisé.
Le Mouvement FFMC
La FFMC est à l’origine de la création de plusieurs structures dans la sphère de
l’économie sociale, dont l’objectif est, avant tout, de répondre aux besoins des
motards :
· L’Assurance Mutuelle Des Motards, qui réalise 80 % de ses produits sur
l’assurance moto pure, a révolutionné la conception du risque moto et
l’évolution du marché des primes d’assurance.
· Les Editions de la FFMC, avec notamment MOTO MAGAZINE, mensuel
leader de la presse moto, qui guide les conso-motards au quotidien, et oeuvre,
depuis sa création en 1983, à la reconnaissance et la défense des usagers de
deux-roues motorisés. Elles sont le maître d’oeuvre de la MOTOSTRA,
premier et seul festival du court-métrage consacré à la moto.
18
· L’AFDM (Association pour la Formation Des Motards) tout en dispensant des
stages de perfectionnement (post-permis) à la conduite sur route dans
plusieurs régions du pays, l’AFDM représente avant tout le centre de
recherche du mouvement FFMC pour l’expérimentation des nouvelles
techniques et pédagogies afin d'améliorer en permanence la formation des
motards, et par là, leur sécurité et celle des autres usagers de la route. Elle
anime un réseau de 35 moto-écoles reconnues pour la qualité de leur
enseignement par un label de qualité.
· La FFMC Loisirs : cette structure répond au besoin naturel de concevoir la
moto comme un plaisir et une liberté avant tout ; organiser des balades à
moto, des trophées de tourisme, des rassemblements, des ateliers
mécaniques, sont de son ressort. Mais la FFMC Loisirs excelle dans
l’organisation de stages et d'initiatives deux-roues motorisés à l’intention des
enfants et adolescents, mêlant le côté ludique à la nécessaire sensibilisation à
la sécurité routière. Reconnue depuis 1985 comme « association nationale de
jeunesse et d’éducation populaire », elle développe l’idée que la moto peut
être utilisée comme moyen d’éducation et d’épanouissement des jeunes.
19
Pour toute information complémentaire
F.F.M.C. Secrétariat National
35 bis rue des Messiers
93100 Montreuil
Tél : 01 48 18 03 20 - Fax : 01 48 18 03 19
E-Mail : contact@ffmc.asso.fr
Site web : www.ffmc.asso.fr
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